mardi 1 mai 2012

Haïku de la mer


Par toutes ses vagues
La mer vient dire au rivage
Ses secrets d'écume

Pleur de pur azur
En regardant l'horizon
je ne vois que ciel

Les poissons caressent 
Ses cheveux d'algue
Et lisent son sable

Parfois animale
Elle frappe les rochers
De ses lèvres pales

Et parfois elle dort
Gigantesque lame ourlée
De dentelle blanche

Le phare se tient 
Berger immobile et calme
Malgré ses crachats

Ô mère génitrice
Qui berce tous ceux qui rêvent
De partir au loin

Viens me laver l'âme
Et m'emporter vers le large
Pour renaître au Ciel

Claude Lopez-Ginisty

Photo:

2 commentaires:

Yanis Petros a dit…

Claude bonjour

modestement en écho :

Un grand souffle marin
déposant sur la grève
les rêves des mondes lointains

Très chaleureusement

Anonyme a dit…

La photo est magnifique...!
quant au poëme, j'en suis encore à me répéter la première strophe sans oser aller plus loin !!!