mercredi 13 août 2008

Août Septante


Il vint sur le poème
Et en fit une chanson par Sa grâce

Il murmura le chant
Et cela devint une symphonie

Mon amour a mis une alliance
Sur son âme
Pour être sûr que cet hymen serait divin

J'espère avoir vu à ce moment
Les mendiants à la porte de la cathédrale
Et le sourire héroïque des enfants affamés
Dans quelque lieu perdu d'Afrique

Si ce n'était pas le cas
La symphonie issue du poème
N'aurait aucune réalité

Toutes les horloges sont fausses
Lorsque l'Amour est en retard sur la vie

Claude Lopez-Ginisty: Oraga Haru
Photo: Fleurettes vespérales( auteur)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Toujours cette finesse dans la plume qui dessine la symphonie muette du divin.